En mer ou dans le désert, on sort rarement indemne d’une tempête. Celle que traverse actuellement l’Arabie saoudite, depuis que la réalité de l’assassinat de Jamal Khashoggi a été confirmée, est une crise diplomatique sans équivalent depuis les attentats du 11 septembre 2001, qui risque fort d’ébranler ses fondations.
Le royaume se retrouve dans une situation d’une gravité inédite, tant sur le plan intérieur qu’à l’échelle internationale. Erdogan n’a pas manqué d’enfoncer le clou en expliquant publiquement que l’assassinat de Khashoggi était un “meurtre politique prémédité”, donc certainement connu du prince héritier Mohammed Ben Salmane. Dans le monde musulman, les ennemis et rivaux de l’Arabie saoudite se réjouissent de l’opprobre qu’elle subit.
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