Né en 1965 en Iran, Ardavan Amir-Aslani est docteur en droit et avocat. Il a cofondé le cabinet Cohen Amir-Aslani. Il est notamment l’auteur de De la Perse à l’Iran (L’Archipel, 2018) et Arabie Saoudite, de l’influence à la décadence (L’Archipel, 2016).
Propos recueillis par Jean-Baptiste Noé.
CONFLITS. Etant franco-iranien, vous connaissez bien ces deux pays, qui s’apprécient, mais souvent se jugent mal. Comment présenteriez-vous l’Iran à un Français qui ne connaît pas ce pays et la France à un Iranien qui ne la connaît pas ?
Aux Français qui ne connaissent pas l’Iran, je dirais d’abord qu’il y a un décalage entre la réalité de l’Iran et l’image de l’Iran à l’étranger. On imagine un pays arriéré, intolérant et fermé, un pays de frustrations, mais on oublie l’Iran comme un pays d’importance. C’est 82 millions d’habitants, une civilisation qui est plurimillénaire, un Etat souverain à l’intérieur de ses frontières depuis plus de trois mille ans, un pays qui a marqué par son rayonnement tous les pays qui l’entourent. […]
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