Début janvier, l’Iran a signé un méga-contrat pour acheter 118 Airbus. Mais les Etats-Unis retardent la transaction, qui pourrait se révéler moins importante que prévu.
Un petit pas de plus pour Airbus en Iran. La fin des sanctions internationales après l’accord sur le nucléaire ne signifie pas un retour à la normale pour toutes les transactions commerciales. Les Etats-Unis viennent seulement de donner un premier feu vert à la livraison d’une centaine d’avions commandés en janvier dernier.
Le méga-contrat pour la vente de 118 Airbus conclu à Paris lors de la visite du président Hassan Rohani dépend en effet d’un droit de veto des Etats-Unis, car les avions contiennent plus de 10% de composants américains.
Dans l’intervalle, Boeing a placé ses pions
« Airbus a demandé deux licences et la première a été accordée hier soir », a déclaré un porte-parole du groupe. « Nous pensons que la seconde licence sera accordée dans les semaines qui viennent. »
Boeing vient d’annoncer ce mercredi qu’il avait lui aussi obtenu le feu vert des autorités américaines.
Le contrat d’Airbus revu à la baisse?
Par ailleurs, le contrat d’Airbus ne sera peut-être pas aussi important que prévu. Alors que douze A380 figurent parmi les 118 avions prévus, un ministre iranien a déclaré en juillet que son pays n’avait aucune « obligation ni engagement » de les acheter, relevait Air-Journal.
Mauvaise nouvelle pour l’avionneur, dont les comptes sont plombés par les investissements qui ont été nécessaires à la conception de l’A380.
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