Il n’est pas étonnant que le jeune prince héritier Mohammad Bin Salman se croit autorisé à toutes les exactions. Il y a à peine une semaine a disparu Jamal Khashoggi, un journaliste saoudien de renom qui, craignant pour sa sécurité, était parti en exil en Turquie il y a une petite année. Loin d’être un opposant existentiel au pouvoir de Ryad, il jouait le rôle d’un opposant raisonnable ne contestant pas la forme du gouvernement, mais œuvrant pour un espace de liberté politique plus important pour les Saoudiens.
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