De la Perse à l’Iran, 3000 ans d’histoire. De la poésie soufie de Rûmi aux élégies amoureuses de Hafez de Chiraz, la culture persane participe pleinement de l’histoire universelle des sciences, de la philosophie, de l’art et des religions. Car l’Iran n’est pas limité au peuple iranien ni à ses frontières actuelles : géographiquement et historiquement, l’Iran est situé à un carrefour. Depuis toujours, il est impossible de comprendre une immense partie de l’Asie centrale et du monde islamique en laissant l’Iran et sa culture de côté. Aujourd’hui, la culture musulmane de Perse, si admirée au Moyen Âge, vit pourtant un âge sombre. En Occident du moins, on s’en méfie, on l’ignore : fi de ces poètes qui chantaient la beauté de la femme et de l’amour, de cette diversité des courants de pensée qui prônait une culture de l’autre, de ces chemins vers une compréhension de Dieu et des hommes. C’est contre cette réécriture fallacieuse d’un passé louable qu’Ardavan Amir-Aslani, spécialiste de l’Iran, veut s’ériger. Et redonner ainsi à la culture perse la place qui lui revient dans l’Histoire.
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