L’ancien État souverain du Royaume mutawakkelite du Yémen est l’objet d’une guerre civile sans précédent qui voit à nouveau s’affronter sunnites et chiites par puissances interposées.
Il y a trois ans, Mohammad Bin Salmane, fraîchement désigné ministre de la Défense à l’âge de 28 ans et pas encore sacré prince héritier saoudien, lançait ce qui allait devenir la plus grande crise humanitaire du moment : la guerre du Yémen contre les rebelles Houthis. L’opération, mal appelée “tempête décisive”, n’allait avoir de côté décisif que le massacre de la population civile. On frôle aujourd’hui le chiffre de 35 000 morts civils alors que le jargon officiel saoudien ne reconnaît que 10 000 morts, chiffre répété d’année en année, sans changement, malgré la poursuite de la guerre.
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