Loin sont les jours heureux de l’entente cordiale entre des régimes qui avaient un mode opératoire commun.
Lorsque sous la pression américaine, l’Arabie saoudite a créé le Conseil de coopération du Golfe le 25 mai 1981, l’objectif était de resserrer les liens entre les pétromonarchies arabes du golfe Persique, à savoir, outre l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, le Bahreïn, le sultanat d’Oman, le Koweït et le Qatar. L’objectif principal, à l’époque, était de protéger ces pétromonarchies des soubresauts de la révolution iranienne et de les unir face à ce qui était perçu comme une menace existentielle, l’irruption de l’islam politique. En 1981, la guerre Iran-Irak battait son plein et l’Arabie saoudite sortait à peine du traumatisme de la prise de la grande mosquée de La Mecque fin 1979 par des fondamentalistes sunnites. Il était donc légitime pour ces monarchies de vouloir se syndiquer afin d’assurer leur pérennité en cette période trouble.
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