Le second tour de la présidentielle turque devrait être marqué par une droitisation du discours des deux candidats, et un bras de fer entre kémalisme et islamisme.
Déjouant les sondages qui le donnaient perdant face au candidat de l’opposition Kemal Kiliçdaroglu, le président turc Recep Tayyip Erdogan est sorti, dimanche, en tête du premier tour de l’élection présidentielle turque. Son score, de 49,5%, le place juste sous la majorité absolue des suffrages, ce qui impose la tenue d’un second tour, le 28 mai prochain. Une première depuis les élections de 2014 et 2018, ce qui traduit une légère érosion de sa popularité.