Le sommet consacré à l’avenir de la Syrie aboutit à la création d’un véritable axe géostratégique tripartite reliant Moscou, Ankara et Téhéran.
Quelques jours après le sommet de Téhéran entre la Russie, la Turquie et l’Iran sur la question syrienne, l’heure des conclusions est arrivée. La tenue de ce sommet est un événement marquant autant par les pays qui y ont été conviés que par les absents. Ainsi, d’abord et avant tout, il convient de constater qu’aucun pays arabe ni l’Union européenne ne faisaient partie de cette rencontre ; ce qui traduit l’absence d’une politique arabe ou européenne de sortie de crise. Ensuite, ce sommet marque le rôle important que l’Iran joue sur le destin de ce pays. Enfin, il marque l’échec de la tentative d’ostracisme que mènent les États-Unis à l’encontre de l’Iran depuis leur retrait de l’accord nucléaire du 14 juillet 2015.
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